L'AFFAIRE EST DANS LE SAC


L’affaire est dans le sac

ou  pour ou contre les sacs en plastique

 

Que je sache j’ai toujours porté des sacs, le plus souvent des sacs de toile en provenance soit disant de l’armée américaine couleur vert kaki vendus à bas prix dans les magasins qu’on appelaient stock américains (mais on  apprit assez vire que ces stocks n’étaient plus de l’armée mais fabriqués en chine.

Avant ça c’étaient plutôt des cartables (en cuir) qu’on tenait à l’aide d’une poignée, qui avaient l’avantage de pouvoir y mettre des cahiers de grand calibre, sans les plier.

 

Les usages sont nombreux pour ne pas dire qu’ils sont infinis.

Pour faire ses courses, pour transporter des papiers, des livres, des œufs, des confitures.

Y mettre de l’argent, des liasses d’argent.

Un revolver.

De la terre.

Un maillot de bain ou un bouillotte 

LE SAC aujourd’hui est fragile, s’use, est la proie des chats et des souris, sa  durée de vie est courte, il finit par se casser, on doit le  jeter.

Certains ne servent qu’une fois.

 

Les sacs emballent aussi des sacs. L’emballage devient le contenu.

 

Comme toujours et partout, dès qu’une invention naît, il y a des collectionneurs. Bientôt des musées.

 

Mais aussi des artistes qui s’emparent de la chose pour en faire des œuvres.

 

Quand je filmais ma collection de chaussures (celles qui précisément m’ont fait faire 3 fois le tour du monde) je ne pensais pas que ce plan était aussi un plan pour un autre film, je veux dire qu’autant que les chaussures que je filmais, je filmais aussi les sacs qui les emballaient.

 

Les revoici donc. Au lieu de regarder les chaussures, regardez bien les sacs qui les enveloppent et les protègent.

 

Plans de fabrication en série dans une usine.

Plans dans un supermarché (style Carrefour) avec les sacs pour surgelés.